Post autumn 2025
It’s already the end of October.
Have I been a little lazy? Probably.
It’s been almost a month since Paul hung up the little wooden sign saying “CLOSED”; that was on October 5. Phew! The very next day, we set off in a truck for a week or so, just to get away from it all.
The 2025 season was a good one; exceptional, like every season over the past four years, each one standing out for its own unique characteristics. From our perspective, this year was marked by the start of work on the central building (which is not yet finished!). There was some excitement, of course, but also a lot of worries. The opening of La Cambuse was a bit painful for us, it must be said, with the work not progressing as we would liked, inevitably. The first few months of the season were complicated, with the constant concern (among other things) of not making too much noise so as not to disturb our customers, who had been there since the beginning of April.
But as always, such kind words.
– “The work has to be done”;
– “No, it doesn’t bother us”;
Or even
– “We’re happy to see your project going on.”
Always these four-star customers who find the words to make it easier. Thank you.
The mental strain in the spring of 2025 was considerable, working conditions deteriorated, as had living conditions (notably the lack of laundry facilities); but we had to persevere, accept, carry on… and above all, never complain and keep things in perspective, because yes, we were not the unluckiest people in the world!
And the miracle happened. For me, the opening of the snack on Saturday evening, July 5, was indeed a miracle.
Paul filmed a video of the state of the construction site the day before; after sharing images with commentary on the state of each room in the building, he concludes: “There you go, we’re opening tomorrow. We believe in it, the nights are so long! We can’t wait to open!” A wry smile.
As always, memories of hard times (even relative ones) make us laugh. We forget (to mention only the final stretch) painting at night with headlamps (of course, there was no electricity yet) or the difficult night hours spent unpacking stainless steel furniture (even after the first few shifts at the snack bar) (with that damn plastic wrap that stuck to our fingers and ate away at our fingernails!).
On Saturday, July 5, we had almost no customers. I admit I didn’t believe in it, so I didn’t dare promote the fish and chips menu that evening! The next day, after the crêpes night, which went pretty well, I felt better. It’s going to work out after all. Now we’re off. I cried, it’s true.
Ensuite, on a pu oublier les travaux le temps de la saison. Mais nous étions déjà éreintés début juillet ; secrètement nous rêvions déjà de la fin de la saison. Vrai. Ce n’était pourtant pas raisonnable de compter les jours si tôt.
Et puis les saisonniers nous ont aidé, merci à Charline, Anne-Lise et Estelle pour leur engagement à nos côtés ; les campeurs sont arrivés aussi, nombreux dès mi-juillet. Incroyable. Sans doute avons-nous bénéficié d’une météo exceptionnelle en Bretagne, et malheureusement si insupportable en chaleur dans le reste du pays. Le camping n’a pas désempli jusqu’au 25 août. Assez exceptionnel au jeune loup blanc ; la saison aura été bonne, ouf, voilà qui va rassurer notre banquier largement créditeur. Nous croisons les doigts pour la suite.
Il y eu cette année encore les retrouvailles avec nos habitués, des petits bonheurs toujours, merci ! Ce faisant la saison nous a également offert de belles nouvelles rencontres, merci. Encore beaucoup de belles humeurs, de bons moments parfois un peu magiques comme on les aime, au détour d’une soirée musicale ou d’un coucher de soleil.
En mémoire par exemple, la chaleur des voix de la Mer qui nous a fait voguer aux chants de marins, cette ronde d’enfants joyeux dansants lors de la soirée bretonne du Kenleur Tour, ou encore ce moment trop court de douce folie surgi à la fin du concert des Tyger Rose.
Merci aux artistes, merci à notre ami Boubou qui vous a emmené dans ses jeux bon enfant, merci à nos amis de passage, merci à vous qui étiez là, en vacances, disponibles avec vos sourires et votre tendresse souvent.
Et puis mince, impossible de ne pas en parler, quand-même ! Un problème majeur est apparu début août. Forcément au pic de la saison. Comme si nous n’avions pas assez à gérer, et pas assez enduré au printemps.
GRRRR , chaudière en panne !! –« Merci messieurs mesdames de bien vouloir utiliser le sanitaire du haut pour vos douches. Promis nous faisons tout notre possible pour rétablir le service dans les meilleurs délais ». ReGRRRR
Un passage d’Engie, raté, un deuxième, un troisième… une première affiche, une deuxième affiche, nous vous tenons au courant, merci pour votre compréhension, vous êtes formidables ; je ne savais plus quoi écrire pour faire passer la douche froide. Nous étions dépités. Mais bien sûr hors de question de lâcher l’affaire. Le manège désespérant car personne ne trouvait la panne sur notre chaudière quasi toute neuve, le manège a duré presque deux semaines je crois. Une éternité. De quoi mettre à l’épreuve la résilience (tellement à la mode) de tous les campeurs.
Et là encore, oh miracle, quelle performance de notre clientèle. Nous devions être en moyenne 300 sur le camping dont peut-être 250 usagers des sanitaires et je n’ai eu qu’une personne pour se plaindre sérieusement. Incroyable. Et surtout merci encore pour votre compréhension et votre adaptabilité ; « oh ça fait partie du camping » ont dit certains, un réconfort précieux pour nous dans cette situation difficile. Vous êtes décidément incroyables.
Que raconter de plus ?
- Une saison encore au final comme on les aime, comme on aime à partager avec des clients adorables.
- Une météo exceptionnelle (je l’ai déjà dit certes). Après deux saisons consécutives (23/24) pas terribles voire même pourries (oh !) quel cadeau du ciel bien mérité pour nous tous. Oui, avec le soleil tout semble tellement plus facile ; et oui, camper quand il pleut est beaucoup moins charmant, même en Bretagne.
- Du côté des anecdotes :
- Du jamais encore vu : un camping-car de 11 mètres au camping ! Euh, je crois que l’emplacement n°7 devrait vous convenir, laissez-moi vérifier… Mais c’est un bus !!? Non non ceci est bien un camping-car !
- Une première attendrissante au rayon peluche : Oh comme il est joli ton loup blanc mon enfant ! Comment s’appelle-t-il ? – « Saga ». – « Bien sûr ! trop mignon. »
- Et plus globalement enfin : 2025 une saison charnière côté infrastructure avec une nouvelle cambuse et nouvelle cuisine, même si l’ensemble n’était pas terminé ; une nouvelle laverie (top ?) et une nouvelle buanderie/locaux techniques qui même s’ils n’étaient pas terminés, nous ont apporté un confort de travail très sensiblement amélioré.
On attend avec impatience le grand saut de 2026 qui va apporter la dernière pierre à l’édifice : le déménagement de l’accueil/réception dans le nouveau bâtiment. Terminés les AR systématiques entre l’accueil et le bâtiment au moindre (petit) besoin (ai-je utilisé le bon mot ?) Vivement les services de cafés à toute heure!
A ce sujet, merci à tous les contributeurs qui ont posté dans la boîte leur suggestion pour le devenir du bungalow de l’ancienne réception. Certains n’ont pas manqué d’imagination comme on pouvait s’en douter (…) Quel sera le choix des gérants ? Surprise ! Voilà fait pour le teasing.
J’oubliais, pour ceux qui ont suivi ; nous avons 3 nouvelles poules depuis le mois de juin !
Je raconte un peu:
Paul un matin printanier se rend au marché de Pont-Croix, pour la troisième fois, à la recherche du vendeur de poules ; cette fois bingo, le monsieur est bien là avec ses cocottes.
Paul : – « Bonjour j’aimerai vous acheter 3 poules. Qu’est-ce que vous avez à me proposer ?
Le vendeur : – « J’ai des marrons, des blanches et des grises. »
P : – « Ah, mais c’est quoi comme poules ? »
V : – « Des marrons, des blanches et des grises. »
P : – « Je vois ; mais je voulais dire c’est quelle race de poules ?
V : – « Des marrons, des blanches et des grises je vous dis !
P : – « Bon ben ok, vous me mettrez une marron, une blanche et une grise. »
Voilà. Fin de l’histoire. Bienvenue à Cacahuète (la marron), Tartine (la blanche) et Brioche (la grise).
Je termine un billet un peu long, merci à ceux qui n’auront pas décroché.
Encore un grand merci à vous qui rendez notre aventure possible et si agréable.
L’automne au loup blanc est paisible, poétique et tranquille.
Saga récupère de sa saison on dirait; oh Saga, notre mascotte si sage; merci d’avoir cette année encore, été (globalement je crois) si gentille avec tout le monde et tous tes congénères, congénères également si affectueux (globalement toujours).
Quant à Paul et moi, chacun à notre rythme, nous coulons une récupération dynamique au gré des occupations de maintenance du camping (taille et tonte toujours, ménages, compta et commercialisation aussi,…) Et puis surtout il s’agit de relancer et poursuivre le chantier du bâtiment central. Le grand saut de 2026 sera aussi notre déménagement au printemps dans la maison en bois à l’étage. C’est encore un rêve, celui d’une soirée au coin d’un feu. On y travaille et on reste patients.
Nous pensons toujours à vous, amis, campeurs, voyageurs, touristes, passants, avec toujours cet objectif joyeux de rendre notre camping le plus accueillant possible pour tout le monde. Il y a encore beaucoup à faire mais on ose croire que l’on tient le bon bout… ?
All the best et à bientôt si vous le voulez bien.
Sylvie























